Chantal Goya est l’idole de plusieurs générations. Elle a rempli le Palais des Congrés début Octobre. On nous annonce d’ores et déjà son retour cette salle immense, et pour le plus grand plaisir de tous son spectacle a été filmé et sera disponible en DVD fin novembre. Dans la salle : Des grands-mères, des mamans, des enfants. Tout le monde chante, bouge, avec ce soulier qui vole que Chantal Goya a créé il y a 40 ans.
Quel est le secret de cette longévité ?
Je crois que le public m’a connu avec un très beau spectacle, une belle histoire, une belle production et ça a tellement marqué le cœur des petits enfants qu’on a tous gardé en nous, que lorsqu’on mentionne Le Soulier qui Vole, ça leur parle. Le public aime les repères dans la vie et moi je suis un repère, les petits d’hier sont devenus des parents et on vient en famille.
Beaucoup de repères en fait. Débuts dans la chanson, 7eme art avec Godard, Les Carpentier en télé avec votre amie Sylvie Vartan, et votre mari Jean-Jacques Debout.
Beaucoup de très belles mélodies, de bons spectacles, on ne s’est jamais moqués du public. On avait innové, nous étions les premiers. Les comédies musicales américaines nous avaient bercé, et nous avions une équipe formidable. On ne comptait pas les heures, les arrangements se faisaient au Palais des Congrès jusqu’à 5 heures du matin. Jean Jacques avait travaillé avec Marlène Dietrich qui l’avait engagé pour une tournée, quand il avait 17 ans . J’ai conservé tous les décors, tous les costumes (plus de 1000) de tous mes spectacles. S’il fallait les refaire maintenant, cela coûterait une fortune.
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