Tik-Tok bannit les contenus sur les thérapies de conversion

Le réseau social Tik-Tok a annoncé la suppression des contenus sur les thérapies de conversion, mercredi 21 octobre. Par cette initiative, il rejoint Facebook et Instagram. Après Facebook et...
Crédit photo : Getty Images

Le réseau social Tik-Tok a annoncé la suppression des contenus sur les thérapies de conversion, mercredi 21 octobre. Par cette initiative, il rejoint Facebook et Instagram.

Après Facebook et Instagram … Tik-Tok va dévoilé la suppression prochaine des contenus sur les thérapies de conversion, mercredi 21 octobre. Cette initiative intervient après de nombreuses plaintes aient émané dans le secteur public et privé, au cours de ces derniers mois. “Tik-Tok est une maison pour une communauté diversifiée et vibrante. Des personnes de tous horizons viennent ensemble pour trouver de la joie, encourager la créativité et s’exprimer.”, a exprimé l’équipe du réseau social dans un communiqué. En conséquence, la plateforme va engager des politiques internes pour mettre un terme à la diffusion de ces contenus haineux, comme il l’a déjà fait pour les minorités juives et musulmanes.

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Dernièrement, de nombreux utilisateurs de Tik-Tok ont témoigné des thérapies de conversion qu’ils ont subies au cours de leur vie. “J’ai fait face à une période sombre pendant longtemps, enfermé chez moi. Et, je savais que j’avais besoin d’en parler.”, a confié Mike Diorn, 30 ans, revenant sur son expérience lorsqu’il avait 15 ans, à Reuters. “J’étais physiquement et verbalement abusé si je disais ou faisais quelque chose qu’ils n’approuvaient pas.”, a-t-il poursuivi. En France, Benoît Berthe a témoigné de son expérience dans un documentaire sur ARTE, diffusé en novembre 2019.

Vers une pénalisation Française

Début octobre, Marlène Schiappa a annoncé que le gouvernement allait inclure les thérapies de conversion dans la réforme sur les séparatismes. “Des députés de la majorité nous ont fait part de leur souhait de le proposer par amendements via la loi sur laquelle nous travaillons : nous les soutiendrons avec Gérald Darmanin.” , avait-t-elle confiée dans Le Parisien.

En juin dernier, la députée LREM de l’Allier, Laurence Vanceunebrock-Mialon, avait présenté une proposition de loi. Pendant des mois, la femme politique avait mené une longue enquête parlementaire sur les thérapies de conversion. De même, elle avait interrogée des associations LGBTQI+, comme RAVAD et Beit Haverim.

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