“Famille tu me hais » met une incroyable claque à l’homophobie juvénile

...

Famille tu me hais suit six jeunes exclus du foyer familial à cause de leur homosexualité. Avec ce titre, le réalisateur Gaël Morel veut mettre en lumière les conséquences de la pire des homophobies, celle qui se pratique en famille. 

Tout au long du film Famille tu me hais, les gens se confient en racontant comment ils réapprennent à vivre, à se respecter et à se projeter dans l’avenir. Et ce, après avoir été détruits par ceux qui auraient dû les aimer. Gaël Morel, parrain de l’association Le Refuge, donne la parole aux gens pour lesquels l’abri, qui est censé être une bulle de protection, s’est transformé en enfer.

Un rayon d’espoir, est-ce possible ?

Les six jeunes du documentaire de Gaël Morel ne pleurent pas, ou cela leur arrive très rarement. Ce qui leur est arrivé va au-delà des larmes. Dans leurs parcours, il n’y a pas de place pour les larmes, mais pour la survie. Il faut réapprendre à vivre après être resté dans la rue. C’est là-bas où ils vivent des choses qu’aucun adolescent ne doit jamais vivre. Gaël Morel laisse les histoires parler tout en choisissant une approche minimaliste pour son film. 

A lire aussi : “La Première marche”, incroyable plongée dans une fierté en banlieue

Autour d’une série d’entretiens, le documentaire intègre de plans fixes, souvent en gros plan, le focus est sur la personne qui parle. L’accent est mis sur le visage et la voix. Une approche brutale et honnête, où l’histoire en elle-même est au centre. Malgré les difficultés qui ont marqué la vie de ces jeunes, Gaël Morel traite leurs histoires avec un profond respect et montre qu’un rayon d’espoir est possible, même dans les situations les plus noires.

Découvrez la suite de l’article sur Famille tu me hais dans le nouveau numéro de Garçon Magazine.

FERMER
FERMER