Les fiertés reviennent plus fortes que jamais !

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En 2020, la plupart des marches des fiertés n’ont pas pu se tenir physiquement, à l’exception de quelques villes qui ont pu être exemptées (Toulon, Marseille ou bien Orléans). De ce fait, elles ont dû se réinventer en proposant des événements virtuels, annuler le cas échéant. Un an plus tard, la situation semble changer pour la plupart d’entre elles. On vous dit tout !

Panique à bord ! Cette année encore, l’organisation des marches des fiertés ne se déroule pas comme prévu. Montpellier, Paris, Marseille, Toulouse, Lyon… Dans les différentes villes de France, les annonces de report s’enchaînent une à une sur les réseaux sociaux ou bien dans les communiqués de presse et les médias. « Entre le retour du confinement, la campagne de vaccination qui patine et les variants, les rassemblements de grande ampleur sont largement compromis. », déplore Olivier Vaillé, membre du conseil d’administration de Fierté Montpellier Pride, à Midi Libre, précisant par-là le décalage de la manifestation de juin à septembre. Une sûreté qu’a également suivie Le Girofard, à Bordeaux, qui va opter pour une formule hybride, virtuelle en juin, et physique le 12 septembre, mais aussi le Centre LGBT, à Angers, qui organisera son événement le 25 du même mois.  

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De son côté, Toulouse a également joué la carte de la prudence, planifiant ainsi sa mobilisation samedi 9 octobre. Et ce, pour éviter toute annulation (comme cela a été le cas, l’an dernier). « Nous ne souhaitons pas faire courir le moindre risque aux bénévoles et aux participants qui pourraient être nombreux à notre marche si elle venait à être organisée. », disait alors le collectif Pride Toulouse, qui a organisé le cortège, en 2020. Pour cette année, les activistes veulent apprendre de la situation pour permettre à l’événement de se dérouler dans les meilleures conditions possibles. À Nantes, Nosig – Centre LGBT a renoncé à se rassembler, préférant une mobilisation aux balcons (comme l’an dernier). Du 5 au 20 juin, des animations virtuelles auront lieu sur le web, des stands associatifs se tiendront en centre-ville.  

Des villes plus confiantes 

À Arras, Lyon et Metz poursuivent la célébration de leurs combats un mois plus tard, en juin. En conséquence, le Collectif Fiertés en Lutte va avoir la chance de diriger la toute première pride lyonnaise, avec l’hypothèse du 12 juin. Dans la ville du Nord-Pas-de-Calais, les activistes voient large puisqu’ils dédieront toute une semaine à l’arc-en-ciel à la communauté, du 8 au 13 juin. Enfin, suivant leur premier salon du livre LGBT+, Couleurs Gaies va proposer sa manifestation le 19 juin au coeur de la région Grand Est.  

Célébrer dans la chaleur 

En dernier lieu, Marseille, très attachée à un rendez-vous estival, va lancer sa marche le 3 juillet. Suivant un départ à 15h du Palais Longchamp (pour une arrivée à la Place de l’Hôtel de Ville), les personnes présentes feront une minute de silence en « souvenir de nos disparus, victimes du Sida, de la Déportation dans les camps nazis, des persécutions que nos sœurs et frères subissent en Méditerranée et dans le monde, et de toutes les formes de LGBTQI-phobies ».  

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La mobilisation sera axée sur le mot d’ordre : « Trop gouine, folle, gros.se, trans… Toujours trop ». « Cette année, les chars seront plus petits et l’amplitude sonore sera limitée afin de favoriser la distanciation physique et d’éviter les fortes concentrations de publics à l’abord immédiat de ces derniers. », confie l’organisation, assez attristée, rappelant toutefois que les mesures sanitaires seront, bien évidemment, respectées.

Paris officialise enfin

Cette année, la prochaine marche des Fiertés de Paris aura lieu le 26 juin. Contrairement à l’an dernier, Paris pourra défiler dans les rues, même si l’Inter-LGBT, à l’initiative de la mobilisation, devra se limiter.  »Sans chars, sans podium, mais avec nos colères, notre détermination et plus que jamais nos voix ! », clame l’association sur Facebook. En pleine crise sanitaire, la communauté entend frapper fort pour montrer qu’ils sont là et qu’ils ont des idées à défendre et à revendiquer. De quoi animer les esprits ! 

Au départ de Pantin (Seine-Saint-Denis), la mobilisation va voir grand dans l’alliance avec les personnes LGBTQI+ à proximité de la capitale. « Nous voulons en profiter pour déconstruire les préjugés sur les banlieues et mettre en avant les associations de Seine-Saint-Denis qui font un gros travail. Nous n’avons pas de doute que la Marche sera très bien accueillie. », a confié Matthieu Gatipon-Bachette, porte-parole de l’Inter-LGBT, à TÊTU

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En somme, c’est un parfait moyen de compenser le manque de chars et donc de festivités… contrairement aux années précédentes. Et ce, « pour pouvoir respecter les mesures sanitaires ». En fin de journée, le mouvement arrivera à la Place de la République, lieu de clôture par excellence depuis de nombreuses années. 

Les autres dates : 

Rennes et Troyes : 5 juin

Strasbourg : 12 juin

Lille : 13 juin (marche non officielle)

Amiens, Caen & Arles : 19 juin

Guéret : 26 juin

Annecy : 17 juillet

Valence : 18 septembre

Angers & Biarritz : 25 septembre

Plus d’infos : 

Si, toi aussi, tu en sais plus sur une marche des fiertés qui se déroulera prochainement à côté de chez toi, n’hésite pas à nous écrire à l’adresse suivante : [email protected]

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