Affiliée à l’association-mère, le Refuge formation, la marque CielArko propose un vaste programme de formation à Montpellier, depuis 2017. Son objectif : sensibiliser aux questions relatives à la diversité en entreprise, mais aussi dans les différentes strates de la société. Sabrina Askelou, la présidente, et Frédéric Gal, le directeur, y reviennent longuement.
Concrètement, quels sont les champs d’intervention de Ciel Arko ?
Nous promouvons des actions de formation, à Montpellier, auprès de tous les publics sur les problématiques LGBT+, l’égalité hommes-femmes et les discriminations. Pour ça, nous répartissons nos missions en neuf pôles distincts : milieu scolaire, juridique, médical, etc.
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Le but est (c’est que nous souhaitons par-dessus tout) de toucher le plus grand monde possible, même si cela est difficile. À l’avenir, nous allons aussi développer d’autres volets et programmes, mais nous attendons encore avant d’en dire plus.
Votre marque va-t-elle auprès des structures ou inversement ?
Les deux d’une certaine manière. Précisément, CielArko répond à des besoins…en offrant des services. Soit les demandeurs identifient les problèmes qu’ils ont, soit nous sollicitons les endroits qui nécessitent un appui.
Pour ça, l’agrément que le ministère de l’Éducation nationale a décerné à Refuge Formation, dont nous dépendons indirectement, labellise notre action.
Vous impliquer autant et sur tous les terrains est-il un moyen de proposer un suivi plus large, comparé à des structures comme L’autre cercle ?
Oui. Mais, c’est surtout une façon de pouvoir toucher un maximum de personnes. L’idée n’est pas d’être en concurrence, mais de faire face à la masse de travail que cela représente. Déjà, nous avons été contactés par des catégories de publics auxquels on ne pense pas habituellement, et qui nous demandent de les sensibiliser.
« Apprendre pour comprendre »
Slogan de la marque CielArko
Nos différents intervenants sont aux quatre coins de la France, peuvent y être présents et sont formés, notamment en milieu scolaire où nous avons un véritable parcours d’accompagnement. Ils ont différentes spécialités propres leur permettant d’agir sur des domaines qui sont de leurs compétences.
Inclure toutes les minorités sans distinction comme vous le faites est-il une façon de montrer l’importance de croiser toutes les luttes ?
Bien sûr. Les critères discriminatoires, au nombre de 25, ont ceci de commun qu’ils prennent tous racine dans un traitement de l’autre à raison d’une caractéristique intrinsèque de l’individu.
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Dès lors, il faut remettre sur un pied d’égalité les motifs de ces rejets, sans nier, pour certains, les impacts psychologiques et/ou financiers qui en résultent. Ce que ne fait malheureusement pas la loi, aujourd’hui, alors que tout ceci n’est pas imaginable au sein de la République.
Prochainement, CielArko envisage-t-il d’élargir ses interventions au-delà de Montpellier ?
Évidemment. Elle a pour vocation de s’étendre sur l’ensemble du territoire français, avec un point d’ancrage à Saint-Étienne où le soutien de la mairie nous permet de disposer d’un local. De plus, nous avons reçu des demandes de plusieurs villes en France, nous travaillons donc à son développement.