Artiste qui monte, ce jeune homme de 29 ans commence à se faire une place dans le milieu artistique, aussi bien à Paris qu’en province. Sans cacher son homosexualité, mais sans en jouer non plus, Tristan Lopin décortique avec succès les relations amoureuses et s’adresse à tout le monde.
Rendez-vous est donné place Sainte-Opportune à Châtelet. Tristan arrive sur son Vélib’, vêtu d’un jean et de ses fameuses baskets rouges « Les 101 Dalmatiens ». Il les regarde et sourit : « C’est mon côté bobo ! ».
Après avoir fait une école de cinéma, ce Parisien de naissance s’est occupé de costumes pour des courts-métrages, puis part bosser dans le même domaine à New York. À son retour, il fait la connaissance de Bérengère Krief sur un tournage. Elle n’est pas encore connue, mais ce sera pour lui une rencontre déterminante. Il s’inscrit à des cours du soir au théâtre. Yoann Chabaud, un de ses profs, le repère et lui propose de faire la mise en scène de son futur spectacle. Très motivé, Tristan ne tardera pas à proposer son seul en scène : « Tristan pense comme une nana ».
Le titre m’interpelle. N’y aurait-il pas un brin de misogynie là-dedans ? Il sourit et me certi e que non. Selon lui, quand il s’agit de relations amoureuses, tout le monde…
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